Édition du mercredi 29 novembre 2006
Le montant perçu pour les taxes foncières sur les propriétés bâties a progressé de 71% en 10 ans, selon l'UNPI
Le montant perçu pour les taxes foncières sur les propriétés bâties est passé de 13.995 millions d'euros en 1995 à 24.002 millions d'euros en 2005, soit une augmentation de plus de 71% en 10 ans.
Le président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), Jean Perrin, a présenté hier les premiers travaux de l'Observatoire des taxes foncières sur les propriétés bâties, un outil «indépendant» créé par l'UNPI, qui porte sur 200 villes. Il a commenté l'évolution sur 10 ans des taux fixés par les collectivités territoriales, ainsi que l'évolution des bases et des frais de rôle dans le but de montrer la réalité des taxes payées par le propriétaire.
Ces résultats font apparaître une augmentation «substantielle» de la pression fiscale qui pèse sur les propriétaires immobiliers. Ainsi, par exemple, en dix ans, les propriétaires d'Agen ont connu une augmentation de leur taxe foncière de plus de 65% et ceux de Châlons-en-Champagne ont vu le montant total de leur taxe croître de plus de 77%.
L'UNPI appelle les élus à la modération pour les raisons suivantes:
- les dépenses liées à la taxe d'habitation et aux taxes foncières sont énormes par rapport aux revenus des personnes modestes;
- une telle augmentation des taxes foncières décourage les Français à investir dans l'immobilier;
- l'augmentation de la TFPB a une incidence sur les loyers;
- la taxe foncière sur les propriétés bâties est un impôt supplémentaire sur le capital.
Pour consultez le document, voir lien ci-dessous (format PDF, 1 Mo).
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Prestations familiales, informations confidentielles: le rôle du maire se précise
L'examen du projet de loi sur l'eau reporté à janvier 2007
Catherine Vautrin dévoile les périmètres de 14 nouvelles zones franches urbaines (ZFU)
Retrouver une édition
Accéder au site